Exposition du 28 mai au 31 octobre 2010 au Parc de Bagatelle, Paris 16e.
Les ecoradeaux animaliers réalisés par les enfants du 12e et du 16e ont été mis à la flottaison
sur la pièce d’eau des cygnes noirs.
Toujours les très belles photos de Matthias Sorge
Canards, renards, chauve-souris, lapin, mésange, poissons, écureuils, hérisson, paon, cygnes, escargots, héron cendré, … venez voir voguer les créations étonnantes, drôles et imagées
des enfants artistes de 3 à 10 ans…
Le très joli paon de benjamin (8 ans) du centre de loisirs de l’école Murat – Paris 16e.
Lancer d’ancre : moment très apprécié par les enfants !
Eco-conception des ecoradeaux : fonds de cagettes, bouchons et fils électriques récupérés – ancres confectionnées avec pierres prises dans pochon en tissu coton.
Quelle poigne Pierre-Louis, tu as sauvé Sérécély du bain !
Mise à l’eau du héron cendré, écoradeau réalisé par Harold (7 ans).
Merci à l’équipe des jardiniers du Parc de Bagatelle et de la Ville de Paris et particulièrement aux deux rameurs exceptionnels qui ont effectué la mise au large des ecoradeaux sous les regards attentifs
et les encouragements des enfants !
Reconstruction d’un petit renardeau qui n’a pas apprécié le voyage en bus pour venir au bois de Boulogne !
Ecoradeaux exportés du 12e : le petit poussin, que certains prennent pour un pingouin, a été réalisé par un petit de la maternelle Armand Rousseau dans le 12e dont je salue la formidable directrice
Mme Brémont.
Ecoradeaux renardeau et canard réalisés par les enfants du centre de loisirs de l’école Murat 16e.
Merci à Pierre-Louis, Mathilde et au gardien de l’école pour son accueil chaleureux.
Encore bravo aux jardiniers qui se sont improvisés « marins » le temps de la mise à l’eau des écoradeaux pour l’expo « Regards sur la biodiversité » au Parc de Bagatelle…
Les poèmes « Ohlesmots » (150) écrits par les enfants, sont également présents, suspendus aux branches d’un Arbre à palabres, près du Trianon, à 2 pas de la berge des écoradeaux.
Dimanche 23 mai: Photos Paule Kingleur – droits réservés 120 camions au bois de vincennes, autour de l’Hippodrome, attendant le départ pour les Champs Elysées pour déposer leurs précieuses cargaisons/parcelles végétales destinées à l’événement « Nature Capitale » pour la journée de la biodiversité à Paris, le 23 mai 2010.
Bâches retroussées faisant apparaître des chargements surréalistes, palettes entières à fleur de camion : blé, vignes d’alsace, bambous, seigle, melons, tournesols, moutarde, canne à sucre et bananiers d’outremer, colza, choux, lavande, riz…
Avec chauffeurs venant de Strasbourg, Orléans, Toulon…
Rencontre très sympa : Michel et Eric de Calberson Orléans.
Pascal le jardinier (basque) et son chargement de tournesols.
Aie Pascal ! c’est Toulouse qui ramène la coupe d’Europe de rugby,
Biarritz pour la prochaine ?!
Arrosage régulier des palettes végétales dans les camions.
Grand soin des plantes et organisation technique au top d’après les chauffeurs, par contre déficit accueil humain : pas de douche, de point café pour des attentes de plusieurs heures et même pour certains de nuits passées sur le site du bois de vincennes.
Paris Label est invité pour l’expo « Regards sur la biodiversité » organisée par la Mairie de Paris, du 28 mai au 31 octobre 2010.
Les Ecoradeaux vogueront sur la pièce d’eau des cygnes noirs au Parc de Bagatelle, paris 16e.
C’est un endroit magique, hors du temps, suspendu avec pont et cascade :
so charming !
Les poèmes des enfants seront également suspendus dans un bel arbre du parc Bagatelle, près du petit trianon…
Toutes les infos pratiques pour se rendre au parc de Bagatelle, connaître les horaires et la programmation de l’expo « regards sur la biodiversité »,
c’est ici sur le site paris.fr
L’inventaire continue, avec de belles photos de Matthias Sorge, qui fut présent lors de la mise à l’eau avec les enfants, au Lac Daumesnil durant la semaine du développement durable / biodiversité 2010 à Paris 12e. Retrouvez son travail et son univers sur son site : contrexemple.com
Dans le marais, en allant chez weber métaux, je suis tombée en arrêt sur ces dessins à la craie, finesse du trait et complexité du graphisme, qualité proche de la gravure, subtil et éphémère, belle alternative au graffs…
D’après une proposition originale de Paule Kingleur, près de 250 petits poèmes animaliers tels des haïkus enfantins ont été écrits par les enfants des écoles et centres de loisirs du 12e (de 3 ans à 11 ans).
Le temps d’un court poème, se mettre à la place d’une autre espèce
« Si j’étais un… ».
Puis ils ont été suspendus au bois de Vincennes dans « l’arbre à palabres » choisi pour ses belles branches étalées et offertes.
Et tels des papillons, des petites lucioles affolées par le vent, ces petits fruits improbables, drôles et touchants, ont ravi les visiteurs de passage et les familles des enfants-poètes.
« Si j’étais un petit poussin, je me balladerais ». Manon 3 ans 1/2
« Si j’étais une coquille saint-jacques, je pondrais vite mes petits parce que je suis pressée ».
Emma 5 ans
« Si j’étais un corbeau, je serais amoureux d’un oiseau. » Diallo 7 ans
« Si j’étais un sanglier, je pourrais manger un sandwich ». Morgan 4 ans
« Si j’étais un poulain, je ferais la fête tous les matins avec un gros saumon nommé Poulimon.
Ensuite, j’irais boire le thé avec une crevette qui s’appelle Huguette ». Clémence 10 ans
« Si j’étais un lapin, je monterais sur la montagne sans papa et maman ». Robin 4 ans 1/2
« Si j’étais une girafe, je pourrais courir sur le blé ». Naomy 3 ans 1/2
« Si j’étais un panda, je mangerais des bambous. Mon bébé se roulerait sur moi.
Il aurait aussi des amis. » HaÏzé 7 ans
Sous l’impulsion de Paris Label, 104 ecoradeaux ont été réalisés par 300 enfants (4 à 11 ans) à Paris 12e lors d’ateliers menés par les plasticiennes Paule Kingleur et Anne Maurange et accompagnés par les stagiaires de la Camillienne.
Chris Jordan: albatros morts d’avoir avalé des déchets plastiques,
attention photos insoutenables !
Le photographe Chris Jordan présente des photos réelles, non manipulées par ordinateur.
(source et texte : archeologue.over-blog.com)
Cadrés en plan serré, les bébés oiseaux morts au ventre ouvert laissent voir tous les déchets qu’ils ont avalés et qui les ont tués.
Les cadavres ont été photographiés sur l’atoll de Midway dans le pacifique.
Les déchets viennent des côtes et des rejets des bateaux de pêche. Ils forment un vaste banc toxique, une île semi-solide, qui tourne indéfiniment dans l’océan. « Le North Pacific Gyre (en français, enroulement du Pacifique Nord) est un gigantesque tourbillon océanique résultant de l’addition de plusieurs courants marins du Pacifique Nord. S’étendant de l’équateur au 50ème parallèle, sur une surface d’environ 34 millions de km², cette vaste aire océanique est aujourd’hui le théâtre d’un sinistre phénomène.
Des milliers de bouchons de plastique, fragments de bouteilles, jouets, peigne etc … flottent sur l’océan entre deux eaux. D’après le Programme Environnemental des Nations Unies, les débris de plastique causent la mort de plus d’un million d’oiseaux marins chaque année, ainsi que celle de plus de 100.000 mammifères marins. Site de Chris Jordan
